Archives mensuelles : janvier 2016

ELLE ENVOÛTAIT SES COLLÈGUES AVEC LE VAUDOU

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Les commerçants du marché de Nkembo, dans le 2e arrondissement de Libreville n’en reviennent toujours pas. Une des leurs congénères, Ramatou Lahi Hossou, 30 ans, exerçant à l’annexe du marché a toujours été en collaboration avec un marabout depuis le Bénin.

Voulant à tout prix se faire un chiffre d’affaires élevé, elle n’hésitait pas à jeter de mauvais sorts à ses congénères et surtout ceux avec qui elle était en conflit. Il suffisait d’une petite querelle avec elle pour que le nom de sa protagoniste se retrouve dans un temple du vaudou au Benin.  Le scandale a éclaté le 6 janvier, dans le bureau d’un responsable du marché.

C’est une autre commerçante MSL qui a découvert le pot-aux-roses, via le téléphone portable de la trentenaire, deux jours plus tôt. Alors que MSL était profondément endormie dans son box, elle a été tirée de son sommeil par la visite d’une cliente dont elle s’était occupée la veille. Celle-ci lui a remis un téléphone mobile qu’elle lui a dit avoir emporté par erreur. Un peu dans les vaps et sans trop lui poser des questions, la commerçante a réceptionné l’appareil.

Ce n’est que plusieurs minutes après le départ de la cliente que MSL, déjà complètement réveillée, a réalisé qu’elle a pris un téléphone qui ne lui appartenait pas. Tout d’abord, elle s’est dit que le portable était à sa congénère la plus proche, mais, après y avoir réfléchi,  elle s’est dit que celui-ci ne pouvait pas être sa propriété. L’intéressée était absente depuis la veille. De peur qu’on ne la taxe de voleuse, elle s’est décidée à retrouver le véritable propriétaire.

DECOUVERTE. Tout d’abord, avec ce téléphone, elle a appelé le sien pour vérifier si, le numéro y était répertorié. Mais en vain. Elle s’est ensuite rendue chez le vendeur de téléphones portables  le plus proche pour  savoir s’il reconnaissait l’outil. Mais là  encore, aucun succès. Avant de se résoudre à aller de box en box, elle s’est dit qu’une visite dans le répertoire et la messagerie lui permettrait de résoudre ce mystère. C’est là qu’elle est tombée sur une liste de noms dont le sien, envoyé à un numéro au Bénin. La liste comprenait les noms de plusieurs autres commerçantes et celui d’un des contrôleurs.

Quoique ne comprenant pas déjà de quoi il en retournait, MSL était traversée par un horrible soupçon. La commerçante était tellement déboussolée qu’elle a arrêté ses recherches. Cependant, voulant absolument comprendre, elle a fait part de sa découverte à une de ses congénères dont le nom figurait aussi sur la liste. C’est cette dernière qui a identifié le mobile comme étant celui de  Ramatou Lahi Hossou. Perdues, les deux femmes ont convenu de garder le silence.

AVEUX. Cependant le lendemain, MSL a reçu la visite d’une de ses congénères  qui lui a confié qu’elle n’avait pas trouvé le sommeil et qu’il fallait qu’elle sache ce qui se cache derrière cette liste de noms envoyée «au pays». Après avoir joint un des contrôleurs, notamment celui dont le nom figurait sur la liste,  elles se sont résignées à attendre jusqu’à demain compte tenu du fait que ce dernier n’était pas disponible.

Entre temps, Ramatou Lahi Hossou prévenue par le vendeur de téléphone que le sien se trouvait avec MSL, lui a rendu une petite visite pour récupérer sa propriété. Mais cette dernière a nié l’avoir. Sans preuve, la prétendue féticheuse est retournée bredouille.

Le lendemain, convoquée dans le bureau du gérant du marché, Ramatou Lahi Hossou a, devant quelques concernés par la liste, qui l’accusaient d’être une envoûteuse et de tous les noms d’oiseaux, a nié tous les faits qui lui étaient reprochés. Même devant l’insistance du gérant qui lui a demandé d’appeler ce numéro devant tous, afin de faire taire les ragots, elle a refusé.  Mais alors qu’ils en discutaient,  le contact du Bénin a appelé la commerçante qui a été sommé de répondre et de communiqué sur haut-parleur.

Bien que s’exprimt dans sa langue maternelle, à peine avait-elle raccroché que MSL a bondit sur elle. Une altercation s’en est suivie. Les esprits calmés, MSL a expliqué qu’elle avait suivi toute la conversation. L’interlocuteur se plaignait des menaces qu’il avait subits récemment par rapport aux noms que la commerçante lui avait envoyés, lui signifiant au passage qu’il ne voulait aucun problème.

Des paroles dans lesquelles MSL s’est reconnu. C’est elle qui, la veille avait communiqué le numéro de l’interlocuteur à ses parents au Bénin qui eux,  avaient promis s’en occuper. Ils l’auraient menacé.
Après ça, Ramatou Lahi Hossou n’a eu d’autre choix que d’avouer. C’est depuis 2014 qu’elle jette de mauvais sorts à ses paires. Elle ne ratait aucune raison pour envoyer le nom et les recommandations fermes au marabout.

Nombreux ont reconnu avoir contracté des maux inexplicables ou s’être retrouvées empêtrées dans une situation des plus inconfortable, après un accrochage avec elle.
Depuis lors, Ramatou Lahi Hossou est persona non grata à l’annexe du marché. Son box est clos. Elle erre dans le marché principal, telle une âme en peine.  Non content de ses agissements et ne voulant pas avoir des remords, son époux l’a congédiée dès qu’il ses agissements dignes d’un esprit fielleux.
   
( À lire dans FAITS DIVERS de ce vendredi)

UN GARÇONNET DÉPECÉ À MOANDA

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Les assassinats avec prélevement s’organes, communément appelés crimes rituels, ont repris avec force à travers le Gabon.

Le corps mutilé d’un enfant de 7 ans a été découvert à Moanda, le chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou, dans la province du Haut-Ogooué ( sud-est du Gabon).

La brigade de gendarmerie de la localité a procédé à l’arrestation des assassins présumés du garçonnet. Il s’agit en majorité
des collaborateurs de la sénatrice Sophie Ngouamassana, ancien ministre d’Omar Bongo.

Jointe au téléphone, la parlementaire s’est refusée à tout commentaire, préférant attendre la fin de l’enquête en cours pour se prononcer sur cette affaire. Mais les autorités judiciaires locales dénoncent des menaces et des tentatives d’intimidation de sa part.

Lire l’article complet dans le prochain numéro de FAITS DIVERS.

UN FRÈRE INCESTUEUX SE SUICIDE APRÈS AVOIR ÉTÉ DÉNONCÉ PAR SA PARTENAIRE DE SOEUR

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SCENE de désolation le 6  dernier à Bizango-Bibere, un quartier du 3è arrondissement de la commune de Ntoum. Un homme de 34 ans, Jean de Dieu Nguinda, y a mis fin à ses jours après une violente dispute avec sa sœur. Son corps a été retrouvé pendu derrière l’habitation familiale. 

Selon des témoignages concordants, c’est une scène de jalousie qui aurait poussé Jean de Dieu Nguinda à se suicider. La scène se s’est déroulée dans un bar du carrefour Bizango où sa sœur et sa dulcinée étaient en train de partager un verre. Trouvant sa cadette accompagnée d’autres clients du bar, le trentenaire aurait piqué une crise de jalousie qui l’a amené à interpeller sa sœur.

Une dispute a éclaté entre les deux. Mais le frère ne s’est pas arrêté à la simple dispute,  il est allé jusqu’à  porter main à sa cadette avec qui il entretenait une relation amoureuse. Pourtant avant d’en arriver là, cette dernière avait menacé de tout révéler au grand public le secret qu’ils gardaient tous les deux depuis des années si jamais il venait à la brutaliser un jour.

Mais le grand frère n’avait pas pris au sérieux la menace sa cadette. Il est passé à l’action. Toute chose qui a envenimé la colère de cette dernière. Elle  a finalement révélé à  l’assemblée la relation amoureuse incestueuse qui existait entre elle et son aîné. Une dénonciation qui a surpris toute l’assistance.

CRI D’ORFRAIE. La petite amie de Jean de Dieu, qui était venue passer les vacances chez  ce dernier et qui n’en savait rien jusque-là  a été scandalisée d’apprendre les actes incestueux de son soupirant. Elle a piqué une grande colère, menaçant de mettre un terme à leur relation  amoureuse.

Les deux filles auraient même passé la nuit chez leur proche. En rentrant le matin, elles trouvé Jean de Dieu en train de parcourir la bible. Profitant d’un moment d’inattention  des jeunes femmes, le frère incestueux s’est dirigé derrière son domicile où il s’est ensuite donné pendu.

C’est en se rendant derrière la maison que la cadette a découvert l’horreur : le corps de son aîné pendant au bout d’une corde rattaché à un arbre fruitier. Elle a immédiatement poussé un cri d’orfraie, qui a attiré les voisins sur les lieux. Elle a expliqué à ses interlocuteurs les raisons de l’acte de désespoir posé par son frère.

Selon le voisinage, Jean de Dieu Nguinda partageait le même toit que sa cadette  depuis quelques années. Il l’avait appelée à aller vivre dans sa maison. Mais il en a fait sa compagne.

(À lire dans FAITS DIVERS de demain)

DEUX FILLETTES MEURENT CALCINÉES PRÈS DE FOUGAMOU

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VISION d’horreur le 28 décembre dernier à Guidouma, regroupement de villages situés à 49 km de Fougamou, le chef-lieu département de Tsamba-Magotsi, dans la province de la Ngounié (sud du Gabon).

Deux fillettes de 2 et 3 ans sont mortes carbonisées dans un incendie qui s’est déclaré dans la maison où elles vivaient avec leur mère. Cette dernière était absente des lieux au moment du sinistre.C’est un voisin qui a aperçu les premières flammes.

Il a tenté d’aller secourir les deux filles qui criaient à l’intérieur de la maison. Sans succès. Le feu s’est propagée avec une extrême rapidité. La présence des bidons d’essence, des groupes électrogènes et des débrouillaisseuses sur le théâtre de l’incendie n’était pas pour faciliter les choses.

Les corps calcinés des deux fillettes ont été  retrouvés sous les décombres après le sinistre. Selon une source digne de foi,  les deux enfants étaient issues d’une mère, une jeune femme d’une vingtaine d’années, qui était allée vivre chez son oncle, gardien de la maison ravagée par les flammes.

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L’origine de l’incendie n’est pas connue. D’après la source, il n’y avait aucun feu allumé dans la maison au moment des faits. Les deux fillettes dormaient lorsque leur mère, ténaillée par la faim, est allée derrière les habitations pour y chercher de la banane à préparer.

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