Archives mensuelles : novembre 2015

UN HOMME TENTE DE DÉCOUPER UN AUTRE À COUPS DE MACHETTE PRÈS D’OYEM

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Il aura été très cruel envers son bienfaiteur. Un homme d’une quarantaine d’années a tenté de découper son hébergeur vendredi à Siat Oyem, dans la province du Woleu-Ntem (nord du Gabon.)

L’auteur de l’acte effroyable s’est servi d’une machette préalablement aiguisée pour tenter de commettre son crime. C’est à la suite d’une dispute avec son hébergeur qu’il s’est résolu à l’irréparable.

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La victime a été transportée dans un état comateux au Centre hospitalier régional d’Oyem où elle est toujours en réanimation. L’on ignore encore si elle survivra cette agression horrible.

Retrouvez plus d’informations dans le prochain numéro de FAITS DIVERS.

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UN HOMME TENTE DE DÉCOUPER UN AUTRE À COUPS DE MACHETTE PRÈS D’OYE

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Il aura été très cruel envers son bienfaiteur. Un homme d’une quarantaine d’années a tenté de découper son hébergeur vendredi à Siat Oyem, dans la province du Woleu-Ntem (nord du Gabon.)

L’auteur de l’acte effroyable s’est servi d’une machette préalablement aiguisée pour tenter de commettre son crime. C’est à la suite d’une dispute avec son hébergeur qu’il s’est résolu à l’irréparable.

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La victime a été transportée dans un état comateux au Centre hospitalier régional d’Oyem où elle est toujours en réanimation. L’on ignore encore si elle survivra cette agression horrible.

Retrouvez plus d’informations dans le prochain numéro de FAITS DIVERS.

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LETTRE AU MINISTRE DE LA DÉFENSE NATIONALE

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Monsieur le Ministre,

Permettez-moi de prendre la respectueuse liberté de vous dire, sans fioriture, ce que j’ai sur le cœur. C’est ma contribution à votre redressement. Car, je constaté que vous êtes tordu et enivré par le pouvoir. « Quel que soit le goût du repas, n’avale pas ta langue », me conseillait d’ailleurs mon grand-père.   

Après ma publication sur les réseaux sociaux au sujet du coup de pouce que vous a donné le Génie militaire dans les travaux de construction de votre résidence privée à Okondja, le chef-lieu du département de la Sébé-Brikolo, la semaine dernière, vos sbires et vous-même avez fait la goule sur la toile. Votre réaction péremptoire prouve à suffisance que vous aviez quelque chose à cacher. Mon aïeul disait: « C’est le voleur de miel qui se lèche les doigts. »

Le matériel du Génie militaire a été acheté avec l’argent du contribuable. Vous ne pouvez donc pas vous en servir gracioso sans que cela n’indigne les autres compatriotes qui paient les impôts. Vous auriez donc dû nous faire l’économie de votre coup de gueule digne d’un profito-situationniste gêné aux entournures. Après vous être gobergé avec les équipements de l’Etat, il fallait vous attendre à recevoir des estocades. « Si tu mets le doigt dans le mortier, ne crains pas le pilon », observait  mon papy.

Mon jugement n’est pas une sentence mais je constate que vous continuez à vous comporter comme un gone alors que vous occupez désormais des fonctions importantes dans la sphère décisionnelle de l’Etat. Rassurez-vous, les Gabonais ne sauraient encore accepter que le gouvernement de leur pays ne soit composé que de gougnafiers. Vous avez donc intérêt à rompre avec l’adolescence. « Le cou du serpent s’arrête où commence sa queue », m’expliquait mon grand-père.

Depuis que vous étrennez le costume trop ample de ministre de la Défense nationale – que vous croyez, à tort, cousu intuitu personae – vous vous illustrez par des frasques qui donnent du grain à moudre à vos détracteurs. Vous prenant pour le nouveau maestro de la Sébé-Brikolo, vous jurez que les opposants à votre régime corrompu et obsolète n’y mettront plus les pieds. Mais vous confondez les époques ! Mettez à jour votre logiciel mental. Nous ne sommes plus au monopartisme, bon sang ! Le jeu auquel vous voulez vous livrer vous causera du tort. Mon aïeul me prévenait: « Le buisson dans lequel tu cherches du bois de chauffage ne manque pas d’épines. »

Vous voulez faire d’Okondja votre chasse gardée, à l’image de votre village d’Ayenabo. Mais pour qui vous prenez-vous ? Cette ville est-elle votre propriété foncière ? Est-ce vous qui l’avez créée ? Je constate avec tristesse que vous confondez votre rôle. Vous êtes ministre de la Défense nationale et non ministre pour défendre Ali Bongo Ondimba. Vous voulez vous servir de vos fonctions pour nuire à vos compatriotes. Finalement, je donne raison à Al Mutanabbi, qui disait : « Chaque fois que le temps à fait croire un bâton, au bout du bâton, l’homme a mis la lance. »

Mais Otounga, voulez-vous aiguiser la lance? Pour l’enfoncer aux Altogovéens qui  se rebelleraient contre le pouvoir d’Ali Bongo ?
N’avez-vous pas honte de vous comporter de la sorte ?  Vous tirez ipso facto le président de la République vers le bas et non vers le haut. Croyez-vous lui rendre service avec vos agissements dignes d’un blanc-bec ? Finalement, vous êtes une autre erreur de casting dans ce gouvernement digne d’une olla-podrida. Seuls les mochards comme vous y font du barouf pour se faire remarquer par les distributeurs de strapontins. Finalement, mon papy n’avait pas tort, lui qui disait: « Les esclaves se battent pour du bois qu’ils ramènent à leur chef. »

Vous ne serez pas jugé à l’aune de votre excès de zèle, mais plutôt sur la base de votre travail à la tête du ministère de la Défense. Les fonctionnaires de ce département ministériel attendent de vous de bonnes réformes. Avant vous, il y a eu des ministres charismatiques. Après vous, il y en aura. De même, le département d’Okondja a eu des piliers qui tenaient solidement ses rênes. Ne faites pas comme si vous étiez son premier porte-flambeau. D’ailleurs, mon grand-père s’interrogeait: « Si le cafard dit qu’il était le premier à manger les arachides, que dirait la souris ? »

Monsieur le ministre, j’ai voulu attirer votre attention sur vos agissements rétrogrades à même de gâcher votre bonheur personnel. Le poste de ministre n’est pas une fin en soi. C’est une fonction républicaine que vous devez assumer avec humilité, abnégation et courage. Quelles que soient les prébendes, ne faites pas l’esbroufe parce que lorsque vous serez viré du gouvernement, vous deviendrez la risée des personnes que vous narguiez. « Lorsque la pluie te mouille, les crapauds se comparent à toi », disait mon aïeul, grand sage de son époque. 

Jonas MOULENDA

(A lire dans Echos du Nord d’aujourd’hui)

ADIEU, FRÉDÉRIC MEYO BIBANG !

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ADIEU, FREDERIC MEYO BIBANG !

« L’histoire est le récit de ce qui s’est passé autrefois. » Plusieurs générations d’élèves gabonais gardent, dans les tréfonds de leur mémoire, cette phrase contenue dans le livre d’histoire au programme dans les écoles primaires du pays. Son auteur, Frédéric Meyo Bibang, s’en est allé. Il a tiré sa révérence samedi à l’âge de 83 ans.

Frédéric Meyo Bibang était une bibliothèque. Témoin de l’histoire, il a vu plusieurs générations d’hommes politiques se relayer dans la sphère décisionnelle de l’Etat.  Malgré sa proximité avec l’ancien Premier ministre sous le parti unique, Léon Mébiame, il était resté un homme très discret et humble.

Soucieux de participer à l’expansion de l’histoire du Gabon, il a longtemps travaillé avec le ministère de l’Education nationale  et l’Unesco pour  la conception d’un manuel de référence, qui l’a fait connaître à travers tout le pays et au-delà de nos frontières.

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Après sa retraite, il a quitté sa maison d’Atong-Abè, à Libreville, pour aller s’installer à Nkoltang, à 30 km de la capitale. Il a eu neuf gosses avec son ex-épouse Delphine, plus connue sous son nom d’artiste de « Maman Dédé. » C’est de chiffre qui avait inspiré l’artiste dans son titre « Les 9 provinces. »

Frédéric Meyo Bibang était l’archétype de patriarches qui encadraient les nouvelles générations. Si un homme forçait le respect et l’admiration, c’était bien lui. Le Gabon a donc perdu un digne flamboyant. Il avait soulevé le pays par son altruisme qui lui venait de son enfance car, il n’avait pas perdu ses racines profondes.

Depuis plusieurs années, il menait une terrible lutte contre une tumeur de cerveau. Désireux de prolonger son séjour sur terre, il s’est rendu en Tunisie  en juin dernier, en compagnie de son épouse, dans le but de chercher son salut. Les médecins qui font la réputation des hôpitaux de son pays n’ont pas consenti à l’opérer en raison son âge avancé.

Le vieux Frédéric Meyo était revenu désespéré au bercail. Il vivait maintenant cloîtré chez lui, et pourtant il n’avait jamais quitté les pensées des apprenants gabonais, à travers son livre d’histoire. De bien de façons et malgré son absence sur la scène publique, les Gabonais savaient qu’ils avaient un historien à la coule.

Après les hommages des parents et amis, le corps du patriarche sera ramené à Nkoltang pour y être inhumé dans la stricte intimité familiale. Frédéric Meyo Bibang ira reposer définitivement sur la terre de ses aïeux,  comme les lamantins des mythologies africaines retournent toujours boire à la source.

Jonas MOULENDA

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LE PASTEUR DAVID-ELYSÉE MAPAKOU RECHERCHÉ POUR ESCROQUERIE

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LE pasteur David-Elysée Mapakou, la quarantaine, est de nouveau sous les projecteurs de l’actualité à Libreville, après un viol sur une mineure de 13 qui l’avait conduit en prison en 2007. Cette fois-ci, il s’agit des faits d’escroquerie par le biais de Bâtisseur des riches (BR Sarl), l’établissement de micro finance et d’épargne qu’il a créé en 2012 après sa sortie de prison.

Après avoir été gracié par le président de la République en 2012, le pasteur David-Elysée Mapakou a décidé de devenir un homme d’affaire. C’est ainsi qu’il a contacté son ancien compagnon de détention, Ignace Koubla, pour monter une structure financière avec la complicité d’un autre ressortissant béninois, Aristide Kondjo. Dans l’établissement, ils ont ouvert un département d’import et d’export pour fructifier les fonds versés par les clients.

Mais en succombant aux garanties d’enrichissement rapide vendues par BR Sarl, les abonnés  ont ipso facto embarqué dans une aventure  risquée. Plus de 4 milliards de FCFA versés par ces derniers ont disparus des caisses de la société depuis août dernier. Les épargnants sont menés en bateau par les responsables de la structure, qui se rejettent la responsabilité.

Ces derniers ont promis un remboursement en novembre mais ils n’ont pas tenu leur engagement. Selon le collectif des épargnants, deux numéros de téléphone auraient été communiqués pour leur permettre d’obtenir des informations supplémentaires sur les modalités de remboursement. « Il n’en est rien jusque-là. On nous fait tourner en bourrique », s’offusque un abonné.

RESEAU MAFIEUX. Devant le flou qui entoure cette affaire, les clients de la BR Sarl avaient convoqué une assemblée générale le 11 novembre dernier pour trouver des mécanismes pouvant leur permettre d’y voir un peu plus clair. Mais ils n’y broient que du noir. En marge de leur concertation, ils s’étaient rendus au siège de Gabon télévision pour tenter d’attirer l’attention des autorités du pays. Mais les responsables de cette chaîne publiques se sont montrés réfractaires à leur communication.

Certains épargnants déclarent avoir placé des sommes colossales pensant faire des bénéfices rapides en retour. Un jeune commerçant sénégalais dit avoir perdu la somme de 1,5 millions de francs. Un étudiant affirme avoir investi 1,2 millions de francs. En retour, il devait récupérer 20% le premier mois, 15% de son placement le 2è mois de son placement  et toucher des dividendes sur la base d’un taux d’intérêt  de 10% le troisième mois.

Aujourd’hui, tout porte à croire que BR Sarl n’était qu’un réseau mafieux mis en place pour arnaquer d’honnêtes citoyens, qui gagnent leur vie à la sueur de leur front. Comment des citoyens lucides ont-ils donc pu faire confiance à des individus qui ne leur présentaient aucune garantie de probité morale et de d’orthodoxie financière ?

Pourtant, leurs antécédents judiciaires n’incitaient guère à une confiance aveugle. En 2007, le bishop Mapakou avait violé une mineure de 13 ans dans un motel à IAI, dans le 5è arrondissement de Libreville. La victime avait été emmenée dans son église « Chandelier d’Or » par sa mère, au plus fort de ses ennuis de santé.

Prétextant un rituel nocturne sur la plage d’Antarès, à quelques encablures de son église, le prétendu serviteur de Dieu avait bifurqué pour emmener l’adolescente dans une structure hôtelière. « Tu suceras les mamelles de ton roi et tu seras guérie », avait-il dit à la gamine, lui demandant de lui faire la fellation, avant les rapports sexuels proprement dits.

A la suite de la dénonciation de la victime, David-Elysée Mapakou avait été arrêté par la police. Inculpé pour viol sur une mineure de moins de 15, ans, il avait été incarcéré à la prison centrale de Libreville, avant son jugement. En 2012, il a bénéficié de la grâce présidentielle. Il a repris ses activités. Avec ses acolytes, il a donc porté sur les fonts baptismaux sa nébuleuse qui lui aura permis de gruger de nombreux citoyens en quête de l’enrichissement rapide.

PROTECTION. Ignace Cobla Aristide Kodjo ont porté plainte au pasteur David-Elysée Mapakou. Sentant l’étau se resserrer sur lui,  il a pris la poudre d’escampette en direction de l’étranger. Ses quatre voitures et sa maison en construction à Lambaréné ont été saisies. Pourtant, les plaignants qui se font passer pour des victimes ont aussi une part de responsabilité dans la disparition des fonds. 

Lors d’un entretien téléphonique jeudi, le bishop David-Elysée Mapakou a déclaré que l’argent a été détourné par les deux ressortissants béninois et qu’ils ne sont pas inquiétés parce que bénéficiant de la protection de certaines personnalités tapies dans les arcanes du pouvoir. « Je suis innocent. Ce sont les deux Béninois qui ont volé l’argent. Ils m’ont pris comme bouc émissaire. Avec ça, ils ont construit des cités au Bénin. Que la justice saisisse aussi ces cités », a-t-il déclaré.

Le serviteur de Dieu, accusé par ses complices d’avoir mis le grappin sur 13 milliards de F CFA, a excipé de sa bonne foi en invitant les épargnants à se rapprocher de la banque qui gérait le compte de l’établissement savoir qu’il s’agit d’une manœuvre dolosive.  » Il n’y a aucune trace à banque sur un virement dans mon compte à l’étranger. Mes associés profitent de mon absence pour me faire porter la responsabilité, » a-t-il conclu.

UN HOMME RETROUVÉ MORT PRÈS DU STADE D’ANGONDJÉ

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UN jeune homme d’une trentaine d’années a été retrouvé mort, vendredi dernier, près du stade d’Agondjé, dans le 1er arrondissement d’Akanda, au nord de Libreville. Son corps gisant au sol portait des traces de violence. Le défunt avait mains et  pieds liés.

Vraisemblablement, il aurait été assassiné ailleurs par des individus, qui auraient ensuite transporté le cadavre jusqu’aux abords du stade d’Agondjé pour ne pas être identifiés. Selon une source proche du jeune homme, ce dernier était sorti la veille du domicile familial. Mais il n’y est plus rentré.

Le macchabée a été retrouvé le lendemain matin, gisant dans la boue non loin du stade de l’amitié Sino-Gabonaise. Qu’est ce qui s’est-il réellement passé pour que le jeune homme passe de vie à trépas ?  Quels sont les auteurs de cet acte abominable ?

Ce sont des questions qui ont taraudé les esprits sur le théâtre de la macabre découverte. D’après une source autorisée, c’est un vigile du site qui aurait très tôt découvert le corps avant d’informer sa hiérarchie.

Celle-ci a, à son tour a donné l’alerte à la police judiciaire (PJ), qui s’est déportée sur les lieux. Aucun organe humain n’a été prélevé sur la victime. Toute chose qui écarte la thèse d’un crime rituel. La police judiciaire (PJ) a ouvert une enquête pour tenter de retrouver les auteurs de ce crime.

POUSSÉ PAR SON CAMARADE DE 3 ANS, UN ENFANT DE 4 ANS FAIT UNE CHUTE MORTELLE DANS UN PUITS

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UN enfant de 4 ans, prénommé Paulin, a trouvé la mort dans un puits d’eau où il aurait été précipité par son camarade, Daniel, 3 ans, le mardi 17 novembre à la mi-journée à Bel-Air, un quartier du 1er arrondissement de Libreville.

Les riverains n’en reviennent toujours pas de ce drame survenu pendant que les enfants jouaient. Paulin, jumeau a laissé son frère seul et une mère inconsolable. Quant aux parents de Daniel, ils ont été entendus à la brigade, après le décès du garçonnet, constaté sur place par la brigade nord de gendarmerie.

Ce mardi en matinée, rien ne présageait un tel drame dans les environs. Les enfants avaient l’habitude de côtoyer le puits. Mais, jamais personne ne s’était imaginé qu’il serait le théâtre d’un homicide involontaire. Mardi donc, pendant que les parents étaient absorbés par leurs occupations quotidiennes, les enfants (les jumeaux et leur ami), s’adonnaient à leurs jeux, jusqu’aux abords du puits ouvert dont ils ignoraient la dangerosité. Dans la foulée, Daniel aurait inconsciemment poussé Paulin dans le précipice où il aurait trouvé la mort.

Ce drame survenu entre enfants ne saurait se définir comme un acte isolé. Il est la conséquence de l’absence d’adduction en eau de plusieurs quartiers de la capitale. Pour pallier au manque de ce produit vital, des habitants sont obligés de recourir aux moyens du bord : creuser des puits pour tenter de survivre.

Devant la démission des autorités compétentes à mettre dans des conditions idoines leurs compatriotes, il faut aussi souligner l’imprudence des parents qui ne prennent pas en compte la dangerosité de laisser des puits ouverts non loin des domiciles. Parce que, pour ce dernier drame, selon des témoignages, au moment des faits, les mamans des enfants ignoraient que leurs enfants jouaient aux abords du puits. L’une d’entre elles prenait même du bon temps dans un troquet environnant, où elle serait la gérante des lieux.

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LE NOUVEAU SIÈGE DU TRIBUNAL SPÉCIAL EST UNE PROPRIÉTÉ DE MAIXANT ACROMBESSI

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LE directeur de cabinet du président gabonais, Maixant Acrombessi, vient de faire une bonne affaire, après l’ouverture d’une chaîne de télevision en France.

C’est son immeuble flambant neuf, situé à Batterie 4, dans le 1 er arrondissement de Libreville, qui sert de siège au nouveau tribunal spécial chargé de la répression de la délinquance financière et des crimes de sang.

Selon une source digne fois, Maixant Acrombessi se serait rendu discrètement sur le terrain  pendant la construction de l’immeuble pour aller s’enquérir de l’avancement  des travaux.

D’après la même source, il disposerait d’un autre immeuble nouvellement construit dans les environs. Le montant de la location n’est pas encore connue mais il pourrait se chiffrer à plusieurs dizaines de millionde F CFA payés par l’Etat gabonais.

LE CORPS SÉCHÉ RETROUVÉ DANS UNE MAISON À AKANDA N’A TOUJOURS PAS ÉTÉ ENLEVÉ

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Gabon24 – Paris, le 17 novembre 2025 – Le Gabon devient un drôle de pays. Des corps humains se décomposent sur des lieux publics ou privés sans que cela n’émeuve les autorités.

Il y a plus de six mois, un cadavre visiblement séché avait été découvert dans une maison en construction dans la petite commune d’Akanda, au sud de Libreville. Hier, des riverains ont été surpris de constater que le cadavre n’avait pas été enlevé.

Pourtant, soutiennent-ils, les autorités judiciaires et municipales avaient été alertées dès la macabre découverte.  Mais elles n’ont pas fait diligence pour débarrasser le corps. Plus de six mois plus tard, le même spectacle désolant s’offre donc à tous ceux qui visitent la maison dont lrs travaux sont suspendus.

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Le cadavre est séché au point qu’aucune odeur pestilentielle ne s’échappe encore des lieux. Les circonstances du décès de la victime ne sont toujours pas élucidées. Personne non plus ne connaît l’identité du défunt. Les riverains n’excluent pas la thèse d’un crime rituel.

LE GÉNIE MILITAIRE À OKONDJA POUR LES TRAVAUX DE LA MAISON DU MINISTRE DE LA DÉFENSE NATIONALE

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Gabon24 – Paris, le 17 novembre 2015 – LE Génie militaire est arrivé vendredi dernier à Okondja, le chef-lieu du département de la Sébé-Brikolo, dans la province du Haut-Ogooué (sud-est du Gabon) pour terminer les travaux de construction de la maison du nouveau ministre de la Défense nationale, Mathias Otounga.

Selon une source digne de foi, des engins y auraient été dépêchés pour parachever l’oeuvre personnelle du nouveau membre du Gouvernement. » Aussitôt arrivés, des camions ont commencé à transporter du sable et du gravier sur le site, » a rapporté la source, précisant que les travaux étaient restés en suspens pendant longtemps.

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Au Gabon, les membres du gouvernements et les directeurs généraux ont l’habitude d’utiliser les moyens de l’État pour leurs réalisations personnelles. Dans la ville voisine d’Akiéni, a renchéri une autre source,  Magloire Gambia, alors ministre des Travaux publics, avait utilisé les équipements de ce département ministériel pour construire sa maison.

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